Oise : des habitants nettoient eux-mêmes une copropriété en difficulté

En attendant le lancement de la deuxième phase du programme de rénovation urbaine au mois de juin, les habitants du quartier des Rochers de Nogent-sur-Oise s’organisent pour rénover eux-mêmes leur co-propriété.
On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. En suivant cet adage, les habitants du quartier des Rochers de Nogent-sur-Oise, autrefois connu sous le nom de la Commanderie, ont lancé le 15 mai une opération de nettoyage de leurs immeubles. 
Objectif : tenter de réparer les canalisations de la co-propriété qui, non entretenues depuis une dizaine d’années, fuient et se déversent dans les caves. Les sous-sols ont donc été débarrassés de détritus divers et les fuites colmatées en attendant une maintenance plus conséquente.


L’Assemblée nationale vote le recours aux ordonnances sur le logement et l’urbanisme

AFP   le 22/05/2013
L'Assemblée nationale a adopté mardi 21 mai 2013 dans la soirée un projet de loi autorisant le gouvernement à recourir à des ordonnances pour accélérer les projets de construction, un secteur en pleine crise.

Copropriétés très dégradées : Claude Dilain plaide pour des mesures exceptionnelles

Le sénateur PS Claude Dilain (et ancien maire de Clichy-sous-Bois) a remis le 13 mai dernier à Cécile Duflot, ministre du Logement un rapport proposant d’aller plus loin dans le traitement des copropriétés dégradées. Outre le renforcement des mesures de prévention, il appelle à créer un statut juridique de copropriété en difficulté pour que les pouvoirs publics puissent prendre les choses en main.
L’Agence nationale de l’habitat (Anah) estime que 15% des logements en copropriété, soit 800 000 à 1 million de logements, sont dans des copropriétés en difficulté. Et 5 à 15% du parc serait en situation de fragilité, à la limite de basculer dans la difficulté. La définition d’une copropriété en difficulté recouvrant la situation dans laquelle le syndicat des copropriétaires voit son équilibre financier gravement compromis en raison du montant des charges impayées ou lorsque le syndicat ne peut plus pourvoir à la conservation de l’immeuble.

Le logement, premier poste de dépenses des Français

18 Avril 2013 
  
Les Français dépensent en moyenne 633 euros par mois pour se loger et environ un tiers d'entre eux éprouvent des difficultés à s'acquitter de cette somme, selon une étude de l'institut OpinionWay pour l'établissement de crédit Sofinco publiée jeudi.

L'Andalousie prend une mesure inédite contre les expulsions


Le Monde.fr avec AFP | 12.04.2013


L'Andalousie, la région d'Espagne la plus touchée par le chômage (taux de chômage de 35,86 %, bien au-dessus des 26,02 % de moyenne nationale), dirigée par la gauche, vient de prendre une mesure inédite afin de freiner les expulsions de familles surendettées vivant dans la précarité : désormais, l'usufruit des banques sur leur logement sera suspendu.

La mesure, qui devait entrer en vigueur vendredi, suscite le rejet du gouvernement central conservateur et de plusieurs personnalités du Parti populaire, qui évoquent une attaque contre le principe de la propriété privée. Le gouvernement régional andalou, dirigé par les socialistes du PSOE et les écolo-communistes de IU, présente lui ce décret sans précédent comme une solution au problème des expulsions, qui frappe tout particulièrement cette région du sud de l'Espagne dont plus du tiers de la population est au chômage.

Conseil de Surveillance de l’Union des Entreprises et des Salariés pour le Logement (1% Logement)


Un anniversaire marqué d’une pierre noire pour le logement des salariés !

lundi 8 avril 2013

Le jour de ses 60 ans, le réseau Action Logement a reçu un bien mauvais cadeau en validant, à la demande du gouvernement, dans la suite de la lettre d’engagement, les conditions financières d’un emprunt de 3 milliards d’euros et le cadrage financier des ressources et collecte du 1% logement qui en découle.

Crise du logement : le professeur Mouillart fustige le dogmatisme fiscal de Bercy


Lors d'une conférence parlementaire sur le logement et l'habitat, l'économiste er spécialiste de l'immobilier Michel Mouillart a dénoncé la position dogmatique de Bercy en matière de fiscalité, qui n'a pas, selon lui, conscience de l'ampleur historique du manque de moyens des ménages pour acheter.

investisseurs grands gagnants du dispositif Duflot

Le nouveau dispositif d'investissement locatif de Cécile Duflot qui s'applique depuis début 2013 s'avère attractif pour les investisseurs. En revanche, il remplit peu son but social et coûte cher à l'Etat, selon des économistes de l'OFCE.

Une mesure à l'efficacité discutable. Voilà comment les économistes de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) jugent le nouveau dispositif d'investissement locatif de Cécile Duflot, qui a remplacé le dispositif Scellier intermédiaire le 1er janvier 2013.

S'il est attractif pour les investisseurs, sa finalité sociale est discutable et son impact négatif sur les finances publiques, estiment dans un article les économistes Sabine Le Bayon, Pierre Madec et Christine Rifflart.

Confédération Syndicale des Familles


Centenaire du logement social
RECLAMONS DES MOYENS POUR LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX

Nous le constatons tous les jours sur le terrain : le logement est devenu un sujet de préoccupation majeur pour les familles. Qui, aujourd’hui, n’est pas confronté – personnellement ou dans son entourage – à des difficultés liées au logement ?

Pour la Confédération Syndicale des Familles, qui est la troisième association de locataires en France, l’accès à un logement de qualité pour toutes les familles reste un droit fondamental, au même titre que le droit à un travail, à la santé ou à l’éducation.

A l’occasion du centenaire de la loi Bonnevay, qui permit aux communes de construire, d’aménager des immeubles et de créer des cités-jardins en empruntant directement à l’Etat les fonds nécessaires, La CSF interpelle le Président de la République afin de réclamer davantage de moyens pour la construction de logement sociaux.


Bretagne Sud Habitat épinglée

27 avril 2013
La Mission interministérielle d'inspection du logement social (Miilos) vient de rendre un rapport accablant sur Bretagne Sud Habitat (BSH). La vice-présidente de l'office HLM a annoncé, hier, sa démission.

communiqué du DAL : réquisitions !


COMMUNIQUE
Paris le 17 mai  2012 

Marche des réquisitions   Dimanche 19 mai - RV 15h Place du Chatelet

Le Ministère du logement a annoncé ces derniers jours la réquisition en cours de 50 logements en Ile de France, et aucune à Paris !

Paris comptait 105 720 logements vacants, et l’Ile de France 326 068, selon l’INSEE en 2009, et plusieurs millions de m2 de bureaux et de locaux d’activité.

De qui se moque t’on ?

Des oubliés du DALO, des laissés pour compte du droit à l’hébergement, des locataires logés dans des taudis et/ou surexploités par leur bailleur déambulent dans les rues de Paris à la découverte d’immeubles vacants, de la Place du Chatelet à la « réquiz d’or » du 2 rue Valenciennes.

Les procédures piétinent depuis l’annonce de la Ministre Duflot le 27 octobre dernier, en réponse à la marche des réquisitions du DAL, car :
Sur les 90 000 logements vacants identifiés fin 2012 en Ile-de-France, seuls 412 font aujourd’hui l’objet d’une véritable procédure de réquisition. Et encore…

En décembre 2012, la ministre du , Cécile Duflot, annonçait une première série de réquisitions dans les régions en tension pour la fin de la trêve hivernale. Cinq mois plus tard, aucun des 90000 logements vacants appartenant à des personnes morales (associations, SCI…) en région parisienne n’a été saisi par l’Etat. Et les associations s’impatientent.

"La rénovation urbaine est loin d'être le succès incontestable qu'on nous vend"


14 mai 2013 - dans Côté quartiers, le blog des qp par Ixchel Delaporte, journaliste à l'Huma

Renaud Epstein est maître de conférence en science politique à l'université de Nantes. Il est l'auteur de "La rénovation urbaine, démolition-reconstruction de l'Etat". Son livre vient de paraître aux Presses de Sciences Po.
La rénovation urbaine, telle qu'elle a été menée depuis 2004, est-elle un échec ?
A l’aune des objectifs définis dans la loi, c’est effectivement un échec. Le programme de démolition-reconstruction qui devait finir en 2008 ne sera qu’à moitié réalisé en 2015, et ces réalisations n’ont pas abouti au rétablissement de la mixité sociale attendu. Si on examine plus finement chaque ville, en considérant les objectifs poursuivis quartier par quartier, le bilan est plus contrasté et surtout incertain faute d’évaluation sérieuse. Les instruments nécessaires pour mesurer l’impact de la rénovation urbaine n'ont jamais été mis en place. Cela n’a pourtant pas empêché les acteurs de cette politique d’affirmer son "succès incontestable", multipliant les campagnes de communication sur ce thème et parvenant ainsi à éviter toute mise en débat de la rénovation urbaine pendant près de 10 ans.

les démolis de Vitry et Créteil

A l’initiative du centre social Balzac de Vitry-sur-Seine et Petit-Prés Sablières à Créteil, une vingtaine d’habitants ont échangé sur les épreuves de la démolition et du relogement.
Les uns ont vécu la rénovation urbaine. Les autres s’apprêtent à la vivre. De Vitry-sur-Seine à Créteil (Val-de-Marne), d’une rive à l’autre de la Seine, les opérations ANRU se suivent mais ne se ressemblent pas. Pour autant, les inquiétudes des habitants sont similaires. Les uns viennent transmettre aux autres l'expérience d'une rénovation presque achevée.

des dégâts de la "rénovation urbaine"


L'agence nationale de la rénovation urbaine (ANRU) avait pour ambition de changer la physionomie de 500 quartiers, classés en zone urbaine sensible, en France. Dix ans après le vote de la loi Borloo, le bilan de ce gigantesque chantier s'avère contrasté. Tour d'horizon dans trois villes Amiens, Grigny et Vitry-sur-Seine, soumises aux projets de rénovation urbaine avec les paroles d'habitants, de travailleurs sociaux et d'élus.
Le 1er août 2003, avec le vote de la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, était lancé ce que d'aucuns ont appelé "le plus grand chantier de l'histoire civile". Dix ans après, que reste-t-il de cette ambition ? Alors que, dans un livre qui vient de paraître, le sociologue Renaud Epstein dresse un bilan très critique de ce processus, nous sommes allés prendre le pouls de la rénovation dans trois villes.

Participation des habitants : le grand loupé


L'urbain sans l'humain ? Menés dans l'urgence, les projets de rénovation urbaine ont souvent été imposés "par le haut".
 "La participation, volontiers requise dans le champ ethnologique ou artistique pour conserver une mémoire des lieux, a été beaucoup plus rarement suscitée pour penser concrètement l'avenir du quartier (...).
 L'action sur le territoire pour les habitants s'est faite sans eux", résument les sociologues Agnès Villechaise et Thierry Oblet dans "A quoi sert la rénovation urbaine ?" (PUF, 2012).

l'habitat léger menacé ? yourtes etc.

Deux articles sur les expulsions possibles à Bussière, en Haute-Vienne ; Campagne, dans le Sud-Ouest ; un article général dans 'la voix de la Russie (??) signalé sur la page facebook des Indignés, et ici "Cécile Duflot, fossoyeuse des yourtes ?"



"Le gouvernement nous demande d'être patients"

INTERVIEW - Le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique publique du logement des personnes sans abri et mal logées a été reçu mardi matin à Matignon par Jean-Marc Ayrault, Cécile Duflot, Manuel Valls et Marie-Arlette Carlotti. Le délégué général adjoint de la fondation Abbé Pierre et porte-parole du collectif, Christophe Robert, revient pourleJDD.fr sur cette réunion.
Comment s'est passée cette réunion avec le Premier ministre?
Sur la question de l'hébergement et sur la réponse aux mal-logés, malheureusement, il n'y a rien de vraiment nouveau.

la maire de Vénissieux porte plainte


AFP | le 02/05/2013
La maire PCF de Vénissieux (Rhône), Michèle Picard, a porté plainte mardi 30 avril 2013 pour "non assistance à personne en danger et atteinte à la dignité humaine" après le suicide d'une habitante de sa commune retrouvée pendue dans son domicile, jeudi, alors qu'elle était menacée d'expulsion.

Des mesures pour accélérer les constructions de logement




Par D. Gerbeau   Publié le 02/05/2013


Le projet de loi d’habilitation à légiférer par ordonnance, qui ambitionne de lever les obstacles 
au montage des projets de logements, se concentre essentiellement sur la lutte 
contre les recours contentieux abusifs.
Présenté en Conseil des ministres jeudi 2 mai 2013, le projet de loi d’habilitation à légiférer par ordonnance, visant à concrétiser le Plan d’investissement pour le logement annoncé par François Hollande, consiste essentiellement à limiter le contentieux en matière d’urbanisme. D’autres mesures plus consistantes - tournant autour de la lutte contre l’artificialisation des sols – figureront dans le projet de loi urbanisme-logement, qui devrait être présenté d’ici l’été en Conseil des ministres.
Une première série de mesures visent à densifier les constructions, dont certaines rappellent la loi Boutin de Mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion (Molle).