" Nous lançons un Au secours !"

 Bonjour,
 Je transmets le message de désarroi de mes voisins âgés dont l'immeuble va être démoli. lls ne sont pas un cas isolé mais font partie de ces milliers de vieux travailleurs souvent issus de l'immigration qui sont chassés de chez eux au soir de leur vie sans ménagement au nom de la politique de l'ANRU 
Jacques

Nous lançons un "Au secours !"

Nous vivons ensemble pour la plupart d'entre nous depuis longtemps, plus de 20, 30 voire 40 ans dans deux immeubles que la municipalité de Montbéliard et Habitat 25, organisme-logeur social du département du Doubs, ex-OPHLM du Doubs, ont décidé de démolir dans le cadre d'un projet de rénovation urbaine de l'ANRU. Nous sommes 16 à avoir atteint 70 ans ou presque, quatre ont dépassé les 80 ans et l'un d'entre nous a même 97 ans.

Adoma et Afpa aux mains du « cost-killer » du logement social : SNI

Adoma a été repris par la SNI, filiale de la Caisse des dépôts présidée par André Yché, qui voudrait en fait se débarrasser des foyers et construire à la place des bâtiments plus rentables… À lire, l'article du Canard enchaîné.

et à lire ci-dessous un article sur la SNI, un article sur l'AFPA, dont les foyers d'hébergement des stagiaires ont été "donnés" à la SNI- Adoma pour subir la même disparition
et des articles plus anciens sur le magnifique parcours d'André Yché, ICADE…

la Caisse des dépôts vient à la rescousse de Cécile Duflot



et ça continue… construire plus de logements intermédiaires ! les Dalo, les mal-logés, les sans-toit continueront à attendre. L'argent public de la Cdc ira aux autres …  et tiens donc encore du Yché

Publié le 03-10-2013  Challenges


Alors que la ministre peine à tenir ses objectifs, la CDC lance un programme de 10.000 logements neufs, principalement en Ile-de-France. Montant : 1,7 milliard d’euros.

Alors que la ministre Cécile Duflot rassemble les responsables du logement social pour tenter d’atteindre les 150.000 logements annuels qu’elle vise pour le secteur,  la SNI, le bras logement de la Caisse des dépôts, pousse ses pions sur le logement "intermédiaire".
Elle s’apprête à lancer un fonds qui construira plus de 10.000 logements de ce type d’ici deux ans, dans les très grandes villes, comme Lyon et Marseille, et en région parisienne. Des marchés où les besoins sont les plus forts. Car le logement intermédiaire s’adresse à toutes les personnes qui ne peuvent prétendre aux logements sociaux mais dont les ressources ne permettent pas non plus l’accès ou le maintien dans le parc privé. Rien qu’en Ile-de-France, cela représente 450.000 familles (dont seulement 28% sont logés par le parc de logements intermédiaires disponible), selon l’IAU IDF (Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Île-de-France). Des besoins insatisfaits qui ont fait réagir François Hollande : le président de la République a promis de mettre en place une TVA réduite à 10% (au lieu de 19,6%) sur ces logements dès lors qu’ils sont vendus à des investisseurs institutionnels,

En France, 17 000 personnes vivent dans des bidonvilles

Le Monde.fr | 27.09.2013| Par Alexandre Léchenet

Près de 17 000 personnes vivent dans près de 400 bidonvilles en France. C'est l'un des principaux enseignements de l'état des lieux dressé par la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement (Dihal), dans le cadre du suivi de la circulaire du 26 août 2012 sur l'évacuation des campements illicites. Parmi ces milliers de personnes vivant dans une extrême précarité figurent 4 300 enfants. Ces informations ont été collectées pendant l'été 2013 par les correspondants en région de la Dihal.

DES CAMPEMENTS RÉPARTIS INÉGALEMENT SUR LE TERRITOIRE

Parmi ces 17 000 habitants de bidonvilles, 13 000 vivent dans des campements ne disposant pas de gestion des déchets. 3 700 ne disposent pas d'accès à l'eau. Le rapport indique notamment des diagnostics fait par la Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes sur cinq territoires différents.

C'est en Ile-de-France que l'on trouve le nombre le plus important de campements illicites, sachant qu'à lui seul le département de Seine-Saint-Denis abrite un cinquième des habitants de bidonville à l'échelle nationale.  Viennent ensuite les régions du Nord-Pas-de-Calais, des Pays de la Loire et en Provence-Alpes-Côte-d'Azur.  

Les données ne s'intéressent pas à l'origine ethniques des personnes dans les campements illicites. 
Cependant, une majorité de ces personnes viennent de pays d'Europe de l'Est.
Le rapport rappelle par ailleurs les missions d'éducation et de prévention santé effectuées dans ces bidonvilles, notamment des campagnes de vaccinations. 
La Dihal souhaite par ailleurs renforcer "la lutte contre les discriminations" dont sont victimes les populations vivant dans les campements illicites, ainsi que la lutte contre "les réseaux criminels actifs dans certains campements", exploitant la pauvreté des gens y vivant.
Vendredi, lors d'une journée d'échanges autour du bilan de la circulaire, Dominique Baudis, le défenseur des droits, a accusé le gouvernement de ne pas la mettre en œuvre correctement, notamment sur l'absence de décision de justice préalable à l'évacuation de ces campements.

Logement social : production en baisse dans certains départements pourtant prioritaires

DOSSIER la Gazette : Faire décoller la production de logements sociaux : mission impossible ?

Alors que le gouvernement a fixé un objectif de 150 000 logements sociaux pour 2013, les données du ministère du logement sur les années 2011 et 2012 - que la Gazette s'est procurées en exclusivité - font état d’une très grande hétérogénéité des projets de construction de logements sociaux, avec des baisses conséquentes de la production dans certains départements pourtant jugés prioritaires.