Le Collectif des 34 associations unies présente ses voeux
au Président de la République et à la Nation

A l'occasion d'une conférence de presse
le Mardi 31 décembre à 12h, au canal Saint Martin - Passerelle Bichat, 75010 Paris

A ce même endroit il y a 7 ans les Enfants de Don Quichotte installaient leurs tentes. Dans la foulée, le Président Jacques Chirac prononçait un discours lors de ses voeux du 31 décembre 2006 afin de faire voter un texte créant le Droit au logement opposable (DALO) avant la fin de son mandat.

Le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique du logement des personnes sans-abri et mal logées souhaite que l'année 2014 remette au coeur des politiques publiques les plus fragiles de notre pays, en matière de prévention, d'hébergement et de logement.

Villeneuve-la-Garenne - démolition de la barre Emmaüs ?

La démolition n’est pas assurée 

La barre Emmaüs de Villeneuve-la-Garenne, le fameux 214, boulevard Gallieni, va-t-elle retourner à la poussière ? Rien n’est moins sûr affirme aujourd’hui la mairie. Cette destruction, évoquée dans nos colonnes mardi, n’est donc pas une fatalité. « A aucun moment je n’ai laissé entendre que l’unique sort qui attendait cet immeuble était sa démolition.

Asnières. France Habitation devra indemniser les locataires des Mourinoux

Dix jours après leur victoire face à  Habitation, les 59 locataires d’un ensemble d’immeubles HLM du quartier des Mourinoux, à Asnières, n’en reviennent toujours pas. Le bailleur social vient d’être condamné en appel à verser à chacun des plaignants près de 4000 € — contre 3000 € en première instance — pour « trouble de jouissance ».

Paris. Scandale des logements sociaux occupés par des adjoints

Communiqué du NPA Paris. Scandale des logements sociaux occupés par des adjoints : Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet font du logement une "priorité"... pour leurs copains.
Mediapart vient de révéler que cinq adjoints du maire de Paris (rémunérés en tant que tels 5500 euros bruts par mois, outre d'éventuels revenus complémentaires) occupent des logements sociaux, où ils payent donc des loyers 3 ou 4 fois inférieurs au prix du marché.

A droite, il y a aussi des élus (et à nouveaux candidats, sur les listes de Nathalie Kosciusko-Morizet) qui bénéficient de ce privilège.

Les 140 000 personnes actuellement en attente d'un logement social à Paris (dix ans d'attente en moyenne !), tous ceux qui à Paris continuent de payer des loyers exorbitants dans le parc locatif privé, 800 euros pour des petits studios, 1000 euros pour un 40 m2, apprécieront. Comment penser que ces politiciens, qui font de la politique une véritable carrière et une source de privilèges, vont sérieusement s'attaquer à la crise du logement ?
Pour mettre fin à celle-ci, il faut mettre fin à ces privilèges, et faire ce que ni la droite ni le parti socialiste n'ont voulu faire. Il faut oser s'attaquer à la spéculation immobilière et aux fortunes immobilières accumulées par les banques et les gros propriétaires, appliquer la loi de 1945 de réquisition aux 140 000 logements vides de la capitale, baisser les loyers de 20 % et les bloquer à ce niveau, et construire bien plus de logements sociaux qu'actuellement. Pour ceux qui en ont réellement besoin !
C'est le programme du NPA dans les municipales de 2014, contre ce Paris du luxe, de la finance et des privilèges.

Paris, le 5 décembre 2013


Crise du logement en Île-de-France Un choix politique ?

Crise du logement
Alors que l’examen de la loi Alur pour le logement se termine, une étude du cabinet Immo G consulting relève en région parisienne des millions de mètres carrés sans occupant. De quoi résoudre la crise du logement, s’il ne s’agissait pas de bureaux, que les élus veulent à tout prix attirer sur leur commune.
D’un côté, quelque 300 000 logements manquants pour que le marché soit équilibré. De l’autre, 7 millions de mètres carrés de bureaux vides, immédiatement disponibles. Telle est aujourd’hui la situation ubuesque du marché de l’immobilier en Île-de-France, selon une étude publiée en novembre par le cabinet Immo G consulting.

la CGL alerte sur les écarts de prix de l'eau en France

Dans une étude publiée ce 10 décembre, la Confédération générale du logement (CGL) dénonce une "jungle" des prix de l'eau. 
L'association a comparé pour l'année 2012 les prix moyens, les médianes, les écarts de prix des départements métropolitains et d'outre-mer puis regardé les différences entre les prix des grandes villes et ceux des communes de moins de 10.000 habitants avant d'examiner les différents modes de tarification pratiqués sur divers territoires. 
Résultat : "L'examen des 6.328 prix recensés dans les départements métropolitains et d'outre-mer est édifiant : la disparité et le niveau élevé d'un grand nombre de prix sont devenus la règle, ils entraînent de grandes injustices entre les consommateurs selon qu'ils habitent dans le Tarn ou dans l'Hérault, par exemple", souligne la CGL. 
Mais "ces disparités existent aussi à l'intérieur d'un même département, voire entre des villes voisines." L'association cite le cas, dans la région Ile-de-France, de trois communes des Hauts-de-Seine voisines de Paris : alors que le m3 d'eau est facturé 3,01 euros dans la capitale, il est de 3,68 euros à Saint-Cloud, de 3,95 euros à Boulogne-Billancourt et va jusqu'à 4,24 euros à Suresnes. "Sur 3.451 prix avec assainissement, nous avons relevé 316 prix différents et sur 2.877 prix sans assainissement 144 prix différents. Ce sont donc 460 tarifs différents pratiqués sur les 6328 prix étudiés", constate la CGL.

un article à lire ici




Saint-Denis - Le préfet fait intervenir la police dans la basilique


COMMUNIQUE du NPA.

Ce dimanche 15 décembre, les expulsés du 50 et du 103 Gabriel Péri, se sont installés, avec leurs soutiens, dans la Basilique de Saint-Denis pour obtenir un hébergement. Le Préfet refuse de les héberger, alors qu’à Saint-Denis même où ils sont à la rue depuis 194 jours, un local d'accueil de 60 places vient d'ouvrir.
Pire, contre l’avis de l’église catholique, il a envoyé sa police évacuer la Basilique, ce qui ne s'était jamais vu. C’est la première fois depuis l’intrusion de la police dans l’Eglise Saint-Bernard en 1996 que cela se produit. Les policiers ont bloqué l’entrée de la Basilique toute l’après midi.  Un comble : l'ancien évêque du diocèse, le Père Olivier de Berranger, de passage à Saint Denis, s'est vu refuser l'entrée de la cathédrale par la police! Le Maire, qui voulait aussi y entrer, en solidarité avec les mal-logés, a même été molesté. Le Préfet a préféré utiliser la violence plutôt que de faire appliquer le droit à l’hébergement dont il est le garant.
Une manifestation de 200 personnes s’est ensuite dirigée vers  le nouveau centre d’hébergement, qui vient de s’ouvrir à Saint-Denis dans les logements de fonction de l’ancienne gendarmerie désaffectée depuis plusieurs années. Tout le monde a pu vérifier que sa taille permet tout à fait d’héberger les 27 personnes qui sont à la rue depuis 6 mois.
Les associations et organisations qui soutiennent les habitants des 50 et 103 rue Gabriel Péri exigent du Ministère du Logement qu'il décide d'héberger enfin les 27 personnes qui sont à la rue, dans le local ouvert à Saint-Denis ou tout autre lieu d’hébergement décent. Il y a urgence.
Pour obtenir cet hébergement, la mobilisation continue : les soutiens se réuniront demain lundi à 19h à la salle Saint-Denys.


Le collectif des habitants du 50 et du 103 Gabriel Péri et les soutiens (DAL, Réseau Solidarité Logement, APEIS, CCFD Terre Solidaire, Coordination des foyers de Plaine Commune, Coordination 93 de lutte des sans-papiers, EVT, LDH, MRAP, RESF, UL Solidaires, AL, Front de Gauche, NPA, PCF, PSG)

L'Europe contre le gel des saisies immobilières en Grèce

Grèce: reprendre les saisies immobilières pour sauver les banques?

AFP
La crise et son cortège de hausses d’impôts, de chômage, de baisses de salaire, aura épargné peu de maux à la Grèce hormis les saisies de logement, limitées par un moratoire auquel les créanciers du pays commencent à trouver des défauts, obligeant Athènes à jouer serré pour protéger ce fragile équilibre.
Un premier texte de 2008 a suspendu les saisies de tout bien immobilier faisant l’objet de créances dans la limite de 200.000 euros. La «loi Katseli» de 2010 a renforcé le gel des saisies sur les résidences principales, en prenant comme critère non le montant de la dette mais le niveau de revenu du ménage.

En Grèce, le moratoire sur les saisies immobilières est menacé

et en France ? une telle loi gelant les saisies avant qu'il ne soit trop tard ?

Athènes va-t-elle devoir mettre fin à son moratoire sur les saisies immobilières, qui permet d'éviter que des dizaines de milliers de Grecs surendettés se retrouvent à la rue ? Une loi votée en 2010 permet à la justicede geler la saisie d'un bien immobilier par une banque s'il constitue l'habitation principale d'une personne, après examen de ses revenus.


LE MONDE | Par 

construction : la PIL (pas au poil)

Créée par l’ordonnance du 3 octobre 2013, la procédure intégrée pour le logement (PIL) illustre les contradictions d’un droit de l’urbanisme qui s’alourdit régulièrement de contraintes nouvelles, en matière environnementale notamment, et que l’on veut en même temps simplifier pour faciliter la construction de logements.
Publié le 04/12/2013

Duflot présente son plan pour sortir de la gestion au thermomètre

Hasard du calendrier et de la météo : c'est précisément au moment où la France connaît sa première vague de froid que la ministre du Logement présente son plan pour "sortir de la gestion saisonnière de l'hébergement d'urgence". S'il ne s'agit pas véritablement d'une "refondation" de l'hébergement d'urgence, comme un moment envisagé, le plan comporte cependant plusieurs nouveautés.