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Photo : MIGUEL MEDINA / AFP, action de jeudi noir, 29 mars 2013 |
Transformé en logements sociaux, ce bâtiment symbolique a été réquisitionné par le DAL, Jeudi Noir et Macaq en décembre 2006. Une petite révolution dans ce quartier prospère de la Bourse. Soutenus à l’époque par des politiques et des artistes, l’occupation sonnait la revanche de ces sans-voix, souvent travailleurs sans-papiers.
Pour Manuel, porte-parole du collectif, « cette inauguration incarne la réussite d’une bonne articulation entre l’activisme des militants et la politique municipale. Il est aussi la preuve que la réquisition, ça marche ! »
Fer de lance de la lutte contre le mal-logement, les associations l’avaient baptisé le « ministère de la crise du logement ». S’installant dans un premier temps avec la cinquantaine de mal-logés qui, pour la plupart, campaient devant l’immeuble, il aura fallu attendre cinq ans et une préemption de la mairie pour entamer les travaux en 2011.
« Cinq ans plus tard, la situation s’est dégradée et il faut que la gauche au pouvoir fasse respecter la loi DALO », souligne Jean-Baptiste Eyrault.
D’après Jean-Yves Mano, la mairie négocie actuellement la signature d’une convention avec l’Etat, en vue d’acquérir la caserne de Reuillly, dans le 12e arrondissement de Paris. À terme, 400 à 500 logements sociaux y seront proposés à la location.
Pour les associations, la lutte contre le mal-logement se mène sur plusieurs fronts. Agir sur le marché en limitant la spéculation, augmenter le contingent de logement social par la préemption ou la construction et enfin inciter l’ensemble des réservataires à s’impliquer plus largement dans l’achat d’immeubles.
Aujourd’hui, Paris compte près de 200 000 logements sociaux mais le faible taux de rotation en limite considérablement l’attribution aux quelque 140 000 demandeurs.
Politis - 7 juin 2013
Pour Manuel, porte-parole du collectif, « cette inauguration incarne la réussite d’une bonne articulation entre l’activisme des militants et la politique municipale. Il est aussi la preuve que la réquisition, ça marche ! »
Fer de lance de la lutte contre le mal-logement, les associations l’avaient baptisé le « ministère de la crise du logement ». S’installant dans un premier temps avec la cinquantaine de mal-logés qui, pour la plupart, campaient devant l’immeuble, il aura fallu attendre cinq ans et une préemption de la mairie pour entamer les travaux en 2011.
« Cinq ans plus tard, la situation s’est dégradée et il faut que la gauche au pouvoir fasse respecter la loi DALO », souligne Jean-Baptiste Eyrault.
D’après Jean-Yves Mano, la mairie négocie actuellement la signature d’une convention avec l’Etat, en vue d’acquérir la caserne de Reuillly, dans le 12e arrondissement de Paris. À terme, 400 à 500 logements sociaux y seront proposés à la location.
Pour les associations, la lutte contre le mal-logement se mène sur plusieurs fronts. Agir sur le marché en limitant la spéculation, augmenter le contingent de logement social par la préemption ou la construction et enfin inciter l’ensemble des réservataires à s’impliquer plus largement dans l’achat d’immeubles.
Aujourd’hui, Paris compte près de 200 000 logements sociaux mais le faible taux de rotation en limite considérablement l’attribution aux quelque 140 000 demandeurs.
Politis - 7 juin 2013
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